jeudi 28 mai 2009

Peut-on mesurer la felicite



La joie tient a trois fois rien :

- la VUE : belle et claire et degagee quand je rentre a la maison la nuit,

- la decouverte : ces peintures que j'ai commandees il y a 3 mois par email, et qui arrivent intactes de si loin et qui sont tellement BELLES,

- la perspective : 2 places pour le concert de Regina Spektor le 1er juillet au Bataclan, le coup de chance alors que je n'attendais rien. Eh oui, les saltimbanques peuvent bien remplacer les politiques. Si seulement ils avaient son TALENT,

- l'idee : sentir que les petites choses de ma petite vie avancent SANS moi,

- le changement de perspective : j'ai enfin compris que non seulement j'acceptais, mais que bien plus, je cherissais mes CONTRADICTIONS. Une contradiction resolue, c'est un amoindrissement , c'est a mourir d'ennui, c'est la recherche desesperee de la suivante. Des exemples impromptus : se sentir coupable quand on part loin de ses enfants, tout en sachant qu'on n'est pas capable de ne pas avoir un rythme un peu fou. Etre cartesien et prendre des decisions a l'instinct. Etre cartesien et ne garder sa tete que par la grace des mots et des images. Chercher l'intensite et le confort. Ne pas croire en dieu mais se moquer de lui. Etre fier sans ego. Se croire special et ne pas (trop) partager ce pathetique secret. Rever a la Revolutionary Road tout en aimant la vie. Mettre tous ses espoirs dans une promesse qu'on n'a jamais faite. Etre en boite et essayer de penser en dehors...